Le choix des sites pilotes (figure 2) répond à plusieurs logiques :
1. travailler là où différents dangers (feu de forêt, inondation, accident industriel, tsunami) ou menaces existent, et où des citoyens ont été affectés par des catastrophes au cours des 10 dernières années ;
2. chercher une diversité de situations à risques (en termes de vulnérabilité ou d’actions de résilience), en métropole et dans les outre-mer, caractéristiques des spécificités territoriales française ;
3. exploiter les connaissances et les relations déjà tissées avec les parties prenantes, dans ces territoires investis depuis plusieurs années.
Les animations organisées avec les citoyens experts, les publics touchés et les publics intéressés auront lieux à des échelles locales (communes, bassin-versant, intercommunalités). La Fondation MAIF jouera un rôle important ici : même si certains territoires ont déjà été investis, c’est bien par le réseau associatif que nous pourrons solliciter plus de citoyens, puis les engager et les intéresser de manière proactive. D’un autre côté, les tests conduits avec FR-Alert, menés dans 8 départements (figure 1), seront pilotés par les préfets, qui activeront à cette occasion les Centres Opérationnels Départementaux (COD), et qui sont les seuls acteurs ayant actuellement la compétence de diffuser une notification sur les téléphones portables (cf. circulaire du 24 septembre 2021). Nous avons connaissance d’exercices planifiés en 2023 et en 2024, et avons déjà l’accord d’être associés à certains d’entre eux (Figure 2). Une fois le scénario et la zone d’alerte validées, nous irons en amont écouter des citoyens, et les recontacterons à la suite des exercices, pour créer une chaîne d’observations complètes. Les Témoins transmettront aussi des savoirs dans certains territoires, de façon à certifier leurs impacts, avant et après les tests. En revanche, la durée du projet (24 mois) ne permettait pas d’investir de nouveaux terrains.